mardi 20 novembre 2007

C'est lorsque les gens nous quitte qu'on se rend compte qu'ils nous manquent

Comment ais-je pu? Je suis perdue, petite lumière vacillante dans l'aurore naissante.
Chaque fois que tu pars, tu me manques. Chaque fois que tu reviens, j'ai hâte au départ... Jamais heureuse. Trop peureuse (ou trop heureuse) Mauvais jeu de mots. Fais-moi rire.
Rire pour oublier combien j'ai pu pleurer. Si difficile de vieillir, mais encore plus de rajeunir.
JB, mon amour, I will never be with you. Oublie-moi, impossible de m'aimer.
Je gronde tel le tonnerre et bientôt je déferlerai. Vraiment, oublie-moi. Je suis désespérante. Incapable de me décider, alors vraiment, comment puis-je t'aimer?
Voilà que je suis née d'un amour consumé. Étais-je voulue? je ne le saurai jamais. Je suis tellement mêlée que je crois que non. Rien n'est décidé, tu as encore le temps de me quitter.
Pars et vite, afin que mes pensées se vident.
Je ne suis pas celle que tu cherches. Je ne l'ai jamais été et ne le serai jamais. Va voir ailleurs. Je n'y serai pas. Je suis là où la mer commence et le ciel termine. Mélange de bleu, d'eau et d'air. Mouvement constant. Je ne serai jamais stable.
Je suis l'eau et le vent. Une vague sans fin, ballottée d'un horizon à l'autre je ne m'arrête jamais. Je m'échoue parfois sur un rivage, mais je repars peu de temps après.
Ne me cherche surtout pas. Je suis perdue. Comment pourras-tu me retrouver si je n'y arrive pas moi-même? Reste ici, trouve celle qu'il te faut. Demain, je partirai. Je ne peux t'offrir mon coeur, je ne l'ai plus. Comment reprendre ce qu'on nous a volé?
Alors, je te le dis, va voir plus loin, vers l'horizon où je ne serai plus. Trouve celle qui t'attend. Celle qui partagera ta vie. Je retourne vers l'eau puisque c'est là d'où je viens.

Je repars vers lui. Voudra-t-il seulement de moi? Lui et ses yeux couleur océan... d'un seul regard calme le torrent qui s'allume en moi. Je peux me reposer dans sa baie, le courant y est moins agité.
Toi, tes yeux couleur forêt, où j'aurais facilement pu prendre racine, ne fonctionnent plus. Le vent casse mes branches. Mon arbre ne tient pas. Ma fleur se brise sous ce souffle incessant.
J'ai besoin de l'eau pour me calmer, pour me cacher. La forêt est trop sombre, trop dense. L'eau est beaucoup plus claire et limpide; je peux voir et être vue, mais suis à l'abri du vent.

Je retourne à mes sources. Encore une fois, et ce, ô combien malgré moi, je ne peux te donner ce que tu attends. Pardonne-moi...

mardi 13 novembre 2007

ça m'en demande tellement pour te dire non

Peut-être que j'ai bien fait, peut-être que non.. qui sait? Seulement quand je suis près de toi j'oublie tout ce qui se passe autour de moi. Plus rien n'existe. Ça me fait tellement de bien. Et je voudrais t'offrir plus. Je veux t'en donner plus, mais c'est difficile d'accepter et ça m'en demande tellement pour te le refuser.
Je ne peux plus penser qu'à moi maintenant, je dois penser pour deux.
J'ai tant de difficulté à parler. Je garde souvent tout pour moi. J'ai mes raisons. Je sais que c'est difficile de me comprendre et je ne te demande pas non plus de le faire. Je fais pas exprès de faire des mystères. Je suis juste pas capable de dire des mots. Quand on me demande de parler de moi je bloque..ça ne m'est tellement pas arrivé souvent de me faire demander comment ça va et de me sentir vraiment écoutée.
C'est pas que je ne veuille pas rester près de toi, c'est plus que je ne peux pas. Maintenant, je dois penser à demain. J'haïs ça, mais j'ai comme pas le choix. C'est bizarre tu vois parce qu'avec toi normalement je ne pense qu'à la minute qui existe pas à celle d'avant ni même à celle d'après. Avec toi c'est le moment présent.. C'est tellement fucké.. Il y a des jours comme ça. C'est dommage que ça ait tombé sur ce soir.
mais t'inquiète pas je suis bien près de toi